Réalité Virtuelle

L’atelier sur la Réalité virtuelle a regroupé deux start-up, Enodo, représentée par Marie-Charlotte Scherrer, et Uptale, représentée par Aurélie Truchet, ainsi qu’un expert,  Arnaud Lehnen, Responsable de la formation digitale à la RATP.

Arnaud Lehnen, Marie-Charlotte Scherrer, Aurélie Truchet, Aurore Potel, Julie Conrard.

 

Dès le début de cet atelier, nous avons vu que la réalité virtuelle a connu ses premiers débuts dès les années 1960, mais qu’elle est aujourd’hui en pleine expansion, bien qu’encore loin du stade de maturité. Appliquée tout d’abord au domaine du divertissement notamment, la réalité virtuelle s’impose aujourd’hui dans la sphère RH des entreprises et plus particulièrement dans le domaine de la formation.

 

Nous avons tout d’abord laissé la parole à Marie Charlotte Scherrer d’ENODO. Cette start-up lancée il y a dix ans maintenant, est créatrice d’univers immersifs pour des entreprises de secteurs d’activités variés. Ensuite, Aurélie Truchet nous a présenté Uptale. Cette autre start-up utilise des plans réels et des photographies pour créer les environnements voulus par ses clients.

 

La parole a ensuite été donnée à Arnaud Lehnen, qui nous a fait part de son retour d’expérience de l’implémentation de la Réalité virtuelle au sein de la RATP dans le but de former les conducteurs de métro.

 

Nos intervenants sont tous les trois convaincus de l’intérêt de la réalité virtuelle dans le domaine de la formation. En effet, cette technologie permet de former des collaborateurs de manière interactive. Le casque se révèle être un support générateur d’émotions favorisant également davantage la rétention de connaissances par les collaborateurs y ayant eu accès avec des pourcentages allant de 75% à 90% d’informations retenues. La réalité virtuelle laisse aussi aux collaborateurs formés le droit à l’erreur. Sur des métiers se pratiquant notamment au sein d’environnement à risque, ce moyen de formation se révèle donc particulièrement pertinent. Nos intervenants s’accordent à dire que la mise en place de cette technologie au sein des entreprises se rapproche aujourd’hui d’un budget d’implémentation de e-learning.

 

Toutefois, bien que cette technologie se démocratise de plus en plus, la réalité virtuelle n’est pas pour autant adaptée à toutes les entreprises. Chacune doit donc se demander si elle en a réellement besoin avant de procéder à son implémentation. De plus, la réalité virtuelle soulève des axes de vigilance quant à son assimilation par chaque personne. En effet, des cas de migraines ophtalmiques, nausées ou encore vertiges ont été recensés pour certains utilisateurs de cette technologie avec un casque. Cette contrainte peut se contourner par l’utilisation d’un autre support au casque, tel qu’un ordinateur qui se révèle être une bonne alternative.

 

Aujourd’hui, la réalité virtuelle fait toujours parler d’elle. Encore en formation, où certaines entreprises l’utilisent cette fois à des niveaux de formation pour leaders et managers. Certaines simulations permettent en effet l’analyse des réactions émotionnelles lors de processus de prises de décisions. La prévention est aussi ciblée par la réalité virtuelle qui permet de sensibiliser des populations de travailleurs en environnement à risque tel que le bâtiment. Enfin, nous remarquons l’utilisation de la réalité virtuelle dans le domaine du « Talent acquisition ». Certaines entreprises s’en servent aujourd’hui dans le cadre de leur marque employeur en véhiculant leur culture d’entreprise par le biais de simulations interactives avec cette technologie. Des candidats peuvent également être soumis à des tests de mise en situations interactives lors de processus de recrutement pour permettre au futur employeur d’évaluer leurs compétences sur le vif.

Posted on: 18 juin 2018, by : M2 GRH Multinationales