Interview de Sylvie CRESSON

Bonjour, merci de nous avoir rejoint sur cet événement aujourd’hui. Est-ce que vous pouvez vous présenter brièvement pour nos lecteurs en nous exposant qui vous êtes et ce qui vous a motivé à venir aujourd’hui ?

“Bonjour, je m’appelle Sylvie CRESSON et je suis dirigeante de la société Mentorem.

Pourquoi je suis venue aujourd’hui ? Et bien parce que j’ai la chance d’enseigner les matières ressources humaines, notamment le contrôle de gestion sociale, et je suis persuadée que l’intelligence artificielle peut être un outil, et ça ne reste qu’un outil, pour permettre d’évoluer favorablement dans le management des hommes.”

D’accord, pourriez-vous nous citer, de manière assez spontanée, trois adjectifs sur le digital et ce à quoi cela  vous fait penser ?

“Je dirais : « facilitateur », « puissant » et « analyse »”

Et s’il y a un évènement marquant ou quelque chose qui vous a particulièrement interpellée durant la matinée,  qu’est-ce que ce pourrait être ?

“Ce matin, j’ai beaucoup apprécié tous les ateliers. J’ai bien aimé le deuxième atelier sur la cyber-sécurité et la RGPD parce que je pense qu’aujourd’hui, on n’est pas assez conscient de la sensibilité des données et je trouve cela très bien que l’on en prenne conscience.

C’est vrai que l’on a un tas de données, que l’on n’utilise pas, que l’on peut se faire hacker à un moment donné et cela peut mettre des personnes dans des situations graves donc je trouve cela très bien. Et la façon dont cela a été rappelé, je trouvais ça un peu léger mais le format ne se prêtait pas à faire quelque chose de plus important.

Le troisième atelier, je l’ai adoré, notamment la présentation de Pierre (Simonin) sur l’intelligence artificielle et sa capacité de s’améliorer avec l’intervention, j’ai trouvé que c’était vraiment très bien exposé, même si moi j’y vois quelques limites parce que je pense qu’il y a un thème, je ne pense pas du tout que l’intelligence artificielle puisse remplacer l’humain ça c’est clair.

Moi je faisais partie des 17 ou 18 % qui n’étaient pas du tout d’accord (réponse à la question posée en séance : “L’IA peut-elle remplacer l’humain ou le dépasser à terme ?”) mais ça j’en suis totalement consciente car c’est nous qui la concevons et il ne faut pas l’oublier.

Je suis d’accord avec la dernière réflexion qui a été faite sur l’intelligence émotionnelle. Par contre ce sur quoi je me suis interrogée et je n’ai pas osé poser la question c’est : l’intelligence artificielle va générer je pense une fracture entre les individus ou les personnes qui vont l’utiliser et celles qui vont la souligner et de ce fait, quel va être notre rôle de DRH ?”