Interview Jérémy Lamri

 

Bonjour Jérémy, je te laisse te présenter en quelques mots, qui es-tu ? Que fais-tu ?

 

« Bonjour Anne, Bonjour Clément. Je m’appelle Jérémy Lamri, je suis fondateur d’une start-up qui s’appelle Monkey Tie qui édite des logiciels  sur la gestion de carrières notamment pour les grandes entreprises. A côté de ça j’ai fondé le LabRh dans le but de mettre en relation tous ceux qui veulent innover avec ceux qui ont besoin d’innovation, comme par exemple les RH. On rassemble plus de 400 start-up et on accompagne la transformation de plus de 50 grandes entreprises. On travaille également avec les écoles, comme par exemple l’IAE Gustave Eiffel.

Aujourd’hui l’évènement les RH hackent le digital c’est un évènement qui vient un peu trancher avec tout ce que l’on peut voir dans le monde RH. On a soit des salons qui sont très commerciaux où l’on veut vendre des solutions RH, soit des évènements très bisounours où on dit voilà les RH c’est magnifique c’est incroyable et on oublie un peu toutes les actualités, soit des évènements qui sont du RH bashing en mode tout va mal. Cet évènement est un peu là pour réconcilier tout ça. C’est une opportunité ce qui est en train de se passer, on a vraiment l’opportunité de repenser la fonction RH, quelle fonction RH on veut pour demain, comment on y va, c’est extrêmement pragmatique. »

 

 

Qu’est ce qui t’a amené à cet évènement, les RH hackent le digital ?

 

« Principalement Michel Barabel, André Perret et François Geuze avec qui je suis très proche je trouve ça super on partage une vision commune de la noblesse de la fonction RH.

Ce qui m’a amené ici aujourd’hui c’est que je pense qu’il y a de plus en plus de gens qui s’intéressent justement à comment est-ce que l’on peut faire de la fonction RH à nouveau une grande fonction. Ça me parait important de passer des messages sur le fait que la technologie peut aider à ça mais il ne faut pas non plus tomber dans le fantasme. Il faut essayer de trouver un discours, une justesse dans la manière de passer le message, et j’essaie de servir à ça. »

 

Tu dis qu’il y a de plus en plus de gens qui s’intéressent à ces enjeux et on voit également la volonté dans l’intitulé de l’évènement de souligner la prise de conscience des RH, de placer les RH en tant qu’acteurs. Mais selon toi, est-ce que cette prise de conscience s’étend à tous les RH, où cela reste-t-il encore un phénomène faible ?

 

« Il y a une réalité que les entreprises ne peuvent plus ignorer, c’est la réalité de la transformation c’est-à-dire que les entreprises qui ont réussi à intégrer le digital sont plus compétitives que les autres et donc cela touche toutes les entreprises. Les grosses entreprises et les petites entreprises à un moment donné sont obligées de se dire Mince on ne peut plus marcher comme avant et donc pour marcher différemment il faut que les gens marchent différemment, que les gens fonctionnent différemment et pour cela il faut beaucoup de changements. Et ça c’est de la RH il faut repenser les outils, il faut repenser les compétences des gens, il faut repenser les processus de l’entreprise il faut repenser la culture de l’entreprise, et tout ça c’est des choses qui appartiennent aux RH. Aujourd’hui on peut arriver à faire toutes ces choses-là, et les gens commencent à se rendre compte que tout converge vers la fonction RH et c’est pour ça qu’ici y’a des gens qui viennent des RH mais également des gens qui ne viennent pas du tout des RH aussi, des gens qui se disent que c’est là que ça va se passer et pour voir comment ça va se passer ! »

 

Merci à toi d’avoir répondu à nos questions !

Posted on: 2 juillet 2018, by : M2 GRH Multinationales